Beaucoup d’hommes ont grimpé cette colline, mais pas un ne t’a vue.
Tu es trop belle, trop sauvage, tu te fonds avec le
paysage.
Seuls les oiseaux quand ils passent te saluent,
Et la lune pâlit quand elle t’aperçoit nue.
Née du vent et de l’eau, tu n’es ni l’un ni l’autre.
Tu as les courbes d’un saule et le regard d’une louve.
Tu es la faune, tu es la flore, tu te dérobes à tout.
Je t’ai vue te maquiller et danser dans la boue.
Je voudrais t’approcher, mais je deviendrais fou.